MUCC
(Jap
power avec Mauricette)
La fin de l'interview en version MP3
L'interview
(en version manuscrite)
- C’est maintenant votre seconde venue en France. Que pensez-vous du public français ?
Tatsuro : L’an dernier, nous avons seulement pu aller à Paris.
C’était vraiment très bien et nous avons beaucoup aimé.
Mais ce soir, c’est notre premier concert à l’occasion de notre
seconde venue en France,
et on est vraiment impatients de voir ce que ça donne en province.
Votre meilleur souvenir depuis votre arrivée en Europe cette année ?
Un léger silence s’ensuite alors que le groupe réfléchit.
Finalement , Satochi répond que le mieux était de pouvoir
faire du tourisme et de visiter Berlin.
- Avez-vous l’intention de revenir et / ou de sortir d’autres albums en France ?
Tatsuro : Oui aux deux questions. De toute façon,
on sortira des cds en France jusqu'à ce qu’on nous dise que ce n’est
plus la peine !
Nous : On ne le dira pas ! (Rires)
Quelles ont été vos influences pour « Houyoku » ? Musicales, ou autres ?
Tatsuro : Vis-à-vis des paroles, ce sont surtout des choses qui
me sont arrivées et que j’écris sur le moment, et je les
exprime à travers mes chansons.
Miya : Pour la musique, au lieu de morceaux plus heavy et lourds
comme on était habitués à en faire, on a cette fois-ci
voulu mettre en avant le côté mélodique du groupe.
- Quelle est la chanson que vous avez écrite à Paris l’an dernier ? Qu’est ce qui vous l’a inspirée ?
Yasashii Kioku. ( piste 12 de Houyoku )
Le fait d’être en France a fait remonter des souvenirs, des aspects
du Japon que je n’avais pas vus auparavant,
et ce qui m’a aussi permis d’avoir un nouveau regard sur le pays.
Pourquoi avoir écrit 1R d’un point de vue féminin ?
J’ai toujours beaucoup aimé écrire de ce point de vue
et ces derniers temps je n’en avais plus eu l’occasion.
J’ai donc voulu le refaire pour cette chanson car je trouve cela intéressant.
La chanson « Daikirai » était-elle déstinée
à quelqu’un ?
(rires) tatsurô montre miya
Miya : il y a forcément un moment dans ta vie où tu deteste
quelqu’un.
- Pourquoi avoir fait une nouvelle version de « Daikirai » ?
Miya : Par rapport à l’évolution que nous avons eue,
la première version de Daikirai ne correspondait plus à
ce que nous sommes, que ce soit en termes de tempo ou encore d’ambiance.
Celle-ci correspond mieux, on l’a donc réadaptée pour
qu’elle corresponde mieux à ce que nous sommes maintenant.
D’où vient l’inspiration pour vos textes ? Nous avons remarqué que c’est très souvent un univers sombre que vous décrivez….
Tatsuro : Déjà, j’aime les chansons sombres.
De plus, les sentiments présents dans nos chansons sont souvent
des sentiments que l’on n’exprime pas, et j’ai voulu le faire ici.
Avez-vous déjà sorti un livre de tablatures ? Si non, y pensez vous ?
Miya : Jusqu’à présent non. Mais nous allons bientôt
en sortir un, avec les partitions et tablatures de batterie, guitare et
basse ainsi que le chant.
Il est prévu pour le 6 juin.
A quel âge avez-vous commencé à jouer de votre instrument ? Avez-vous directement commencé par celui-ci ou avez-vous appris à en jouer d’autres avant ?
Yukke : 16 ans, une fois entré au lycée. Je n’avais jamais
joué d’autre instrument avant.
Miya : A 15 ans, à la fin du collège.
Satochi : A 16 ans, en 1ère année de lycée.
Quand avez-vous commencé à chanter dans une perspective
professionnelle ?
Avez –vous jamais suivi et / ou suivez vous encore des cours
de chant maintenant ? Ou êtes vous arrivé à l’excellent
niveau que vous avez tout seul ?
Je ne sais pas comment c’est en France, mais au Japon les jeunes qui
ont un groupe veulent tous très vite être pros, même
s’ils doivent se séparer ensuite.
Je n’ai pas pris de cours au début, je chantais juste quand
on répétait avec le groupe. Puis j’ai commencé à
prendre des cours il y a environ 4 ans.
Maintenant, seulement de temps en temps, par exemple avant un enregistrement,
mais je n’y vais pas régulièrement.
- Est-ce que vous ressentez quelque chose de particulier en chantant ?
Pendant les concerts, il y a toujours un moment où il y a une
montée d’énergie, qui peut arriver n’importe quand,
et que l’on ressent dans la tête ou dans le ventre. Et ça,
c’est très agréable et motivant.
Votre première prestation en concert ? ( quel âge ) Quelles ont été vos sentiments et pensées à ce moment la ?
Tatsuro : Nous avions 17 ans lors de notre 1er live en tant que MUCC.
Yukke n’était pas encore là, et Satochi n’était
là qu’en tant que support, il ne faisait pas partie intégrante
du groupe.
C’était tellement bien et on a tellement mis l’ambiance qu’il
est devenu membre à part entière.
Yukke : Avant, j’étais le caméraman du groupe, je suis
devenu membre deux ans plus tard.
Pourquoi ?
Miya : C’est moi qui lui avais demandé de filmer.
Tatsuro : Yukke n’était pas un pro, c’était juste un
ami qui faisait ça pour nous.
( On réexplique la question : pourquoi avoir intégré
Yukke dans le groupe ? )
Yukke : J’allais souvent voir les concerts, et quand l’ancien bassiste
est parti, ils m’ont proposé. J’étais vraiment très
content.
Tatsuro : Mais il jouait déjà de la basse avant d’entrer
dans le groupe.
Y a-t-il eu un moment où vous avez pensé à abandonner, tout arrêter ? Un moment particulièrement difficile dans votre carrière ?
Tatsuro : Pour continuer une activité pareille aussi longtemps,
il faut beaucoup d’énergie.
Il y a donc forcément des moments durs, mais ce que l’on reçoit
en retour contrebalance largement ces désavantages,
c’est comme une récompense pour tous nos efforts.
Que vous apporte la musique que vous composez, qu’y trouvez vous ?
Nous nous retrouvons dans notre musique.
Tatsuro, vous est il déjà arrivé d’avoir un fou rire en plein milieu d’une chanson ?
Non (riant). Ce serait dangereux et gênant.
Yukke : Si vous vous en souvenez, quand vous avez débuté la basse, à partir de combien de temps avez-vous réussi à slapper ?
En entrant dans MUCC, je ne savais toujours pas slapper. J’ai dû
apprendre ensuite quand certains morceaux que nous composions nécessitaient
le slap.
Suisou ( 2002 ) est le premier morceau dans ce genre.
- Si ce n’est pas trop indiscret, combien coûte la Sadowsky
? Est-on à l’aise dessus pour jouer ou est-elle plutôt adaptée
à un certain jeu ?
( genre plus métal, plus jazzy, blues… )
Environ 30 fois plus que ma 1ère basse. C’est une basse que j’utilise depuis la période de Kuchiki no Tou, elle est très bien car on peut l’utiliser pour tous les genres.
Qu’est ce que cela vous apporte ( niveau son ) de jouer avec une
batterie mi-acoustique mi-électronique ?
( remanie la question, je sais plus comment tu l’avais posée
)
Miya : Cela apporte un son plus grave, différent d’un son de batterie, un son très bas.
Un message aux auditeurs ?
Tatsuro : C’est notre seconde venue en France, et on a cette fois l’occasion de jouer à Bordeaux. J’aimerais que les gens écoutent notre musique et viennent aux concerts.
Yukke : J’aimerais que les gens qui nous ont découvert grâce à cette émission nous voient en live et comment on est capable de « mettre le feu »
Satochi : J’aimerais que les gens viennent nous voir en concert, car c’est vraiment différent de nous écouter sur cd et en live.
Miya : Cette année, nous avons fait 3 concerts en France, mais
on aimerait faire beaucoup plus de villes. Venez nous voir à tous
nos concerts !
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